L’heure de la rentrée a sonné: pour votre enfant, c’est le début de la scolarité. Il aura sans doute du mal à se séparer de vous mais aussi de son doudou et de sa sucette. Voici quelques astuces pour l’accompagner.
La rentrée sans son doudou et sa tétine…
L’école, cette grande inconnue: ce lieu se compose d’enfants qu’il n’a jamais vus, d’une maîtresse qui ne peut pas s’occuper que de lui… de quoi être angoissé. A chaque rentrée scolaire, son lot de larmes. Dans ces cas-là, le précieux doudou comme la tétine peuvent être utiles. Mais sont-ils autorisés? N’hésitez pas à demander à l’école en amont. Un conseil: parlez-en à votre enfant. Dites-lui que sucette et doudou resteront dans le cartable, mais qu’à la sortie, il pourra les récupérer. Cela peut même être rassurant de les savoir à portée de main. Les enseignants savent bien qu’un enfant tient à ces objets réconfortants.
Un doudou ça sert à quoi ?
Le doudou est l’objet transitionnel (c’est le nom que lui donnent les psys) grâce auquel l’enfant peut se séparer de son objet d’attachement essentiel, sa mère. C’est un élément de réassurance, d’où l’importance d’acheter un double pour éviter un drame en cas de perte. In utero, l’enfant va téter son pouce. Entre 18 mois et 2 ans, il va choisir l’objet qui sera son doudou: une peluche, un mouchoir, une couverture. Mais ce choix reste mystérieux, car le bébé prend rarement celui proposé par les parents.
Les retrouvailles à l’heure de la sieste
A l’école, on laisse ses petits trésors dans le cartable mais on a le droit de les ressortir pour le temps calme ou la sieste. Cela fait partie des apprentissages pour devenir grand. Les tout-petits disposent souvent d’un panier où ils peuvent déposer leur doudou pour pratiquer des activités. Au fur et à mesure, ces accessoires deviendront de moins en moins nécessaires. Mais les enfants pourront les retrouver en cas de petit coup de cafard ou de gros chagrin.
Parlez à votre enfant
«Quel que soit son âge, il faut communiquer», insiste Angélica Aque, spécialisée dans la petite enfance et la formation à Thionville et au Luxembourg. «Dites-lui la vérité. Si on prend le temps d’expliquer les événements, le mot crèche ou école peut alors exister lorsqu’il est associé à un lieu.» Exprimez votre ressenti.L’enfant est intuitif et instinctif. Posez des mots sur ce que vous observez de ses émotions. L’empathie et la bienveillance aident à faire baisser le stress.
Le moment des au revoir peut être difficile autant pour l’enfant que pour vous. N’essayez pas de partir en catimini, il est nécessaire de dire à plus tard pour qu’il ne se sente pas d’un coup perdu, ce qui pourrait devenir angoissant pour lui.
Article composé par Sabrina Frohnhofer