
Et oui, dormir… Pour passer une bonne journée, il faut être en forme et donc avoir bien dormi. Pour les petits c’est encore plus important car le sommeil leur permet de bien grandir. Mais dormir comme un bébé est loin d’être un jeu d’enfant.
Vous l’avez lu : pour recharger ses batteries et bien grandir, votre bébé a besoin de dormir souvent, de faire des siestes. Pourtant, le vôtre rechigne à s’endormir. « L’enfant n’est pas un robot, il ne suffit pas de le mettre dans un lit pour qu’il dorme », rappelle Angélica Aque, qui propose de l’accompagnement parental, des ateliers et formations en France et au Luxembourg.
Le rituel du coucher
L’endormissement se prépare. Pour accompagner le petit vers les bras de Morphée, il est conseillé de créer des routines comme lire une histoire, faire un jeu calme ou écouter de la musique. « On peut, surtout chez le nourrisson, le bercer, par contre ces rituels du dodo doivent se dérouler dans la chambre de l’enfant car il n’est pas rare qu’un petit s’endorme dans vos bras. Imaginez s’il se réveille en pleine nuit ailleurs? Il sera perdu. Un enfant a besoin d’être rassuré, d’avoir des repères : sa chambre, son doudou. » Vous l’aurez compris : la balade en voiture pour faciliter l’endormissement est à proscrire tout comme le début de nuit dans votre lit.
La peur du noir

C’est très courant : les enfants appréhendent d’être dans le noir. Mais vous avez trouvé une parade en fixant un mobile sur son lit qui projette des petits personnages au plafond.
Mauvaise idée : «Je déconseille ce genre d’objet, surtout au-dessus de la tête. Vous vous êtes déjà mis à sa place ? Cette stimulation est inutile. Optez davantage pour une veilleuse et surtout rassurez-le. »
Respecter le rythme de chacun
Chaque enfant est différent et a des appétences qui lui sont propres. Distinguez certains signes qui ne trompent pas comme le frottement des yeux, les bâillements, le pouce dans la bouche… tout cela doit vous mettre la puce à l’oreille : il est l’heure d’aller au dodo! « Sauter la sieste n’est pas recommandé car un enfant fatigué sera énervé et peinera à s’endormir le soir. Le maitre-mot : lâchez prise. Il n’existe pas de méthode miracle, ni d’heure parfaite. Vous n’êtes pas un marchand de sable mais faites-vous confiance et soyez à l’écoute de votre petit. En grandissant ses besoins évolueront.»
Cauchemars et terreurs nocturnes

Il crie dans son sommeil ? Il se réveille plusieurs fois ? Pas de panique. « Si l’enfant s’agite mais ne se rappelle de rien, on parlera dans ce cas de terreurs nocturnes, cela peut être dû à des transitions dans la vie de l’enfant comme la séparation, l’entrée à la crèche ou à l’école. » Le cauchemar survient davantage à la fin de la nuit et souvent le bambin se souvient de son mauvais rêve qu’il pourra expliquer. « Surtout ne niez pas ses émotions. Et si les troubles du sommeil persistent, parlez-en avec votre médecin.»
Article composé par Sabrina Frohnhofer
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