Etre autiste, ce n’est pas de la faute des parents

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Depuis 2008, le 2 avril, une journée est consacrée à l’autisme à travers le monde. Encore méconnu et mal pris en charge, ce trouble neurodéveloppemental touche environ 1% de la population. Laurélia Steinmetz, consultante, accompagne les familles, les enfants et forme les professionnels.

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Mal élevé, turbulent, bête… longtemps, l’enfant autiste a été dénigré et incompris. Pourtant ce n’est pas de sa faute, même si son handicap est invisible et qu’il ne s’agit en aucun cas d’une maladie.

« On n’en guérit pas, mais on peut vivre avec, à condition de prendre cette différence en considération le plus tôt possible », explique Laurélia Steinmetz, qui propose des séances pour les enfants concernés, accompagne les parents et encadre des formations en France mais aussi à l’IFEN à Luxembourg. « L’origine est multifactorielle : en partie génétique mais aussi liée à l’impact environnemental dont les virus ou la prise de médicaments durant la grossesse qui pourrait avoir une incidence. »

Des signes à ne pas négliger

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Stop aux préjugés, un enfant diagnostiqué autiste ne l’est pas à cause de son éducation. « Il y a différents signes : l’absence de langage, de sourires ; des mouvements répétitifs. Mais aussi une relation sociale compliquée sans oublier des sensibilités sensorielles. » 

Le diagnostic du trouble du spectre de l’autisme (TSA) peut être réalisé dès 2 ans. « Il existe trois niveaux allant de l’accompagnement léger à sérieux en passant par intermédiaire. Plus le dépistage est réalisé jeune, plus il sera aisé de mettre en place un accompagnement adapté pour offrir un équilibre à l’enfant. » Trente pourcents des concernés présenteraient une déficience intellectuelle. « Les troubles visuels et neurovisuels sont souvent présents dans l’autisme. Pensez à contrôler la vue et l’audition de votre enfant.»

Scolarité obligatoire

Orthophonie, psychomotricité, ergothérapie peuvent aider. « Il est aussi essentiel d’accompagner les parents, d’offrir un suivi à l’enfant, malheureusement, en Europe, on est en retard, même si, depuis 2005, la scolarisation des enfants autistes est obligatoire. » 

Il s’agit d’un trouble complexe évoqué depuis les années trente et quarante grâce à Leo Kanner et à Hans Asperger, mais le mode de fonctionnement de ces personnes demeure flou faute de moyens et d’outils. C’est dans ce but qu’il faut sensibiliser les enseignants, épauler les parents pour que ces enfants parviennent à grandir malgré leurs différences. 

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Article composé par Sabrina Frohnhofer

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