Les coronelles aux Grottes de Han

coronelles Grottes de Han
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Le Parc Animalier du Domaine des Grottes de Han se félicite : son « opération coronelles » qui a débuté il y a près de 4 ans est un véritable succès ! 55 bébés viennent d’y voir le jour et seront réintroduits ce vendredi 14 août en pleine nature !

Une histoire qui a débuté en 2017…

En 2017, le Parc Animalier du Domaine des Grottes de Han inaugure son centre de sauvegarde pour reptiles, établi avec le soutien du Service public de Wallonie – Agriculture, Resssources naturelles et Environnement et d’Infrabel, et avec l’appui de Natagora. Son but : accueillir des rescapés de la plus importante population de coronelles lisses, une des trois espèces de serpents vivant en Belgique.

Depuis sa création, près de 160 individus issus de différents sauvetages y ont trouvé refuge. D’abord, ces sauvetages ont été réalisés alors que des travaux d’aménagements allaient débuter le long de lignes ferroviaires en Wallonie. En effet, les coronelles y avaient élu domicile. Leur habitat voué à être détruit, il en allait donc de leur survie.

De ce fait, lors de la création de ce centre, les objectifs étaient multiples :

  • Créer des enclos extérieurs adaptés à l’espèce réputée pour ses capacités d’évasion horsnormes ;
  • Capturer des individus lors de missions de sauvetage ;
  • Leur permettre de s’adapter à une alimentation différente ;
  • Permettre aux femelles de mettre bas dans de bonnes conditions ;
  • Assurer leur hibernation

Et ces défis ont été relevés ! Les coronelles se sont bien acclimatées à leur nouvel espace de vie. Il faut noter qu’elles bénéficient d’enclos adaptés à leur espèce mais aussi de soins attentifs prodigués par les soigneurs animaliers du Domaine.

Un bilan plus que positif !

Au fil du temps, la mission du centre a évolué. Dès la fin juillet de chaque année, sur les conseils d’Eric Graitson (expert en reptiles, chargé de mission pour le Service public de Wallonie) et de Matthieu Bufkens (bénévole au groupe RAÎNNE de Natagora), l’équipe animalière du Parc entreprend les captures des femelles du centre de sauvegarde afin de préparer et de contrôler
les mises-bas. Ensuite, l’ensemble des jeunes nés dans le centre est réintroduit dans la Nature, sur des sites propices à la survie de l’espèce.

Quelques chiffres

En conséquence, les 3 premières années, 613 naissances ont eu lieu ! Un chiffre colossal qui atteste du succès de cette opération.
Cette année, les mises-bas ont commencé au sein du centre. Actuellement 8 femelles ont mis bas et 55 bébés sont nés. De surcroît, ce chiffre est provisoire et pourrait doubler voire tripler dans les prochains jours ! En effet, 24 femelles devraient encore mettre bas.
Par la suite, ces 55 jeunes seront réintroduits dans la Nature ce vendredi 14 août. Une des particularités de cette espèce est que les jeunes sont très vite autonomes, ce qui permet leur réintroduction en milieu naturel quelques jours seulement après leur naissance !


Quoi qu’il en soit, dans la Nature, seulement 10% des jeunes coronelles atteignent l’âge adulte. Selon Eric Graitson, nous pouvons espérer un meilleur taux de survie sur ces sites de réintroduction, mais seul un monitoring continu sur les prochaines années le confirmera.
A ce jour, les suivis sur les sites de lâcher ont permis d’identifier des jeunes réintroduits en 2017.
Une excellente nouvelle qui témoigne de la réussite de ce projet unique au monde !

Qu’est-ce que la coronelle?

La Coronelle lisse est un petit serpent inoffensif inféodé aux milieux chauds et secs situés au sud du sillon Sambre-et-Meuse. Elle se nourrit principalement d’autres reptiles et fréquente donc des milieux de grand intérêt herpétologique.
Au cours de ces 150 dernières années, cette espèce a profité du réseau ferroviaire pour développer des populations abondantes.
Parallèlement, l’espèce a subi une régression importante en Wallonie, qui se marque par une diminution importante de son aire de répartition en Ardenne et par une diminution des effectifs dans toutes les régions. Les principales causes de régression sont le reboisement de
ces habitats (milieux rocheux naturels et artificiels, pelouses sèches et landes, voies ferrées désaffectées), divers travaux effectués le long des voies ferrées en activité, la reprise d’activité dans des carrières abandonnées, l’impact des sangliers surabondants et le manque d’abris pour les reptiles y compris dans les espaces protégés. (Source :biodiversité.wallonie.be)

Lisez nos autres articles dans notre rubriques Animaux.

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