La résilience… Dans cet article, découvrez trois étapes simples qui vous aideront à surmonter vos échecs et qui peuvent s’appliquer à votre vie professionnelle ou personnelle.
Nous avons tous vécu des situations pour lesquelles nous avions une vision précise de ce que cela allait donner et dont le résultat ne fut pas à la hauteur de nos attentes. C’est pourquoi il est important de posséder des techniques pour se comprendre soi-même et comprendre comment nous fonctionnons face à nos résultats personnels ou professionnels. Une chose est certaine : nous ne sommes pas préparés à avoir une relation saine avec nos résultats.
Pourquoi ? Parce que nous sommes assaillis d’exigences sociales, familiales et même personnelles qui limitent dans une certaine mesure nos résultats. Il faut également prendre en compte nos propres jugements. Enfin, gardons à l’esprit qu’il est presque impossible de parler de résilience sans l’associer à une lutte ou une bataille. La résilience apparaît lorsque nous faisons face à des défis ou si nous sommes exposés à un grand stress.
Tous les évènements sont neutres
Puisque les évènements sont neutres,ils n’ont pas de poids, ils ne signifient rien. Seule notre perception de l’évènement lui confère une certaine importance.
Les clefs de la résilience
Voici les trois étapes pour intégrer en soi le concept d’évènement neutre :
- « Presse le jus » des évènements :
Tous les évènements de notre vie sont ce qu’ils sont pour nous parce que nous avons tendance à juger absolument toutes les expériences qui se passent dans notre vie. Nous avons des avis négatifs ou positifs sur tout. Mais certaines opinions nous limitent dans notre vie. Si nous pouvions identifier et gérer ces opinions, notre vie serait plus libre et satisfaisante. Nos jugements (basés sur une expérience personnelle, sur ce que nous voyons, sur les « qu’en dira-t-on ? »…) transforment la réalité. Ils floutent les évènements et les éliminent.
Au final, nous en conservons des expériences douloureuses, des frustrations ou des expériences limitées au lieu d’une vie merveilleuse. Donc soyez prêt à oublier vos jugements et à prendre les évènements pour ce qu’ils sont : neutres.
- « Vis l’expérience de l’échec » :
Nous devons accepter de vivre l’expérience de l’échec avec toutes les émotions qui y sont associées (tristesse, colère…). Le secret de la résilience, c’est d’accepter de recevoir l’émotion. Les émotions sont passagères. Seules celles que nous ne savons pas gérer, celles auxquelles nous résistons perdurent dans le temps et deviennent un état d’esprit.
Et cet état d’esprit peut nous amener à rester dans une zone de confort. Les personnes qui osent dépasser leurs limites, à franchir les barrières, sont celles qui sont prêtes à embrasser complètement l’expérience de l’échec. Si on n’accepte pas de vivre l’émotion dans sa totalité, jusqu’à ce que l’émotion disparaisse, on va créer une boucle qui va se répéter constamment. On peut donc stopper ce schéma en acceptant de vivre l’émotion de l’échec dans sa globalité.
- « Prendre un outil du passé » :
Chaque décision, consciente ou non, que nous prenons, génère un résultat dans notre vie. Il faut comprendre la différence entre les notions de « responsabilité » et de « culpabilité ». Car, bien souvent, nous avons tendance à réduire le concept de responsabilité à « c’est la faute de… ». Or, si nous cherchons un coupable à ce qui nous arrive, nous n’irons pas bien loin.
Le secret de la résilience est plutôt de voir quelle a été notre participation à travers chacune de nos décisions pour obtenir ce résultat, qui est vu aujourd’hui comme un échec. Une fois que nous comprenons que c’est nous-même et non pas un facteur externe qui est à l’origine du résultat, alors nous serons prêts à utiliser cette ressource.
Exercice à faire chez soi : imagine un projet professionnel raté. Ne justifie pas l’échec de ton projet en raison de ton associé ou d’une mauvaise étude de marché, mais poses-toi plutôt la question si tu t’es dit : « Peut-être que cela ne fonctionnera pas », ou encore peut-être « Je ne suis pas certain de vouloir me lancer avec cette personne ». Il est important de qualifier l’attitude (ex. : septicisme) qui se cache derrière cette conversation interne, et qui t’a empêché d’avoir du courage pour mener à terme ce projet professionnel.
Maintenant, cherche en toi quelque chose qui s’y oppose. Souviens-toi d’un moment où tu t’es senti très confiant, pour lequel tu as pris un risque, avec à la clé, une réussite. Cet exercice montre clairement que nous avons les ressources en nous.
Vivre sa vie
Il y a deux façons de vivre sa vie : en allant contre les évènements ou on en les acceptant.
Ne confondons pas les notions d’acceptation et de tolérance. L’acceptation signifie être vraiment prêt à accepter les choses telles qu’elles sont réellement et de les prendre d’un point de vue neutre. Les personnes qui vivent dans la tolérance sont constamment en lutte avec elles mêmes, mais aussi avec l’événement associé à cette contrariété. Elles ont donc une conversation interne qui leur dit constamment « je vais le tolérer, je vais le tolérer ». Mais tout a une limite. A un moment donné, elles « explosent ». L’acceptation ne peut se faire si nous luttons contre les évènements. Cette lutte vient tout simplement des jugements que nous avons par rapport à un évènement.
Source :
https://master-business.net/fr/videos/activez-votre-resilience-pour-surmonter-les-echecs/?player (formatrice : Carolina Carmona)
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