La Journée Mondiale du Rein

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Comme chaque année, la Journée Mondiale du Rein a lieu le 2e jeudi du mois de mars. À cette occasion, nous avons rencontré le Docteur Tom Buck, des Hôpitaux Robert Schuman.

Créée en 2005 à l’initiative du Dr Joel Kopple (le fondateur de l’International Federation of Kidney Foundations et de l’International Society of Renal Nutrition and Metabolism), la Journée Mondiale du Rein a pour objectif d’informer et de sensibiliser le grand public et les professionnels de santé à l’insuffisance rénale chronique (IRC), pour pallier le déficit de connaissances lié à la santé rénale.

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L’IRC, attention, danger !

Comme le précise Dr Tom Buck, spécialisé en médecine interne et néphrologie : « Le grand problème de l’insuffisance rénale est le fait qu’elle soit indolore. On ne sent rien, c’est pourquoi il est important d’avoir plus de notions de sa sévérité ; en effet, les études montrent que plus le taux de créatinine augmente, plus le taux de mortalité augmente en conséquence. »

Les causes principales des maladies rénales sont :

  • mauvais style de vie ;
  • diabète ;
  • hypertension ;
  • néphropathies (inflammatoire ou génétique) ;
  • maladies auto-immunes avec atteinte des reins.

Les maladies rénales entraînent une diminution de la fonction des reins : l’épuration n’est plus assez efficace, et il est impératif d’en trouver la cause afin de pouvoir agir pour préserver la fonction rénale. Afin de limiter la progression, une réduction des risques cardiovasculaires (surpoids, cholestérol, diabète, hypertension, tabagisme…) est à conseiller.

Une santé précieuse

« La santé est un bien très sensible qui peut changer à tout moment. » rappelle le Dr Tom Buck. « Comme nous l’avons vu durant la pandémie, la mort est plus présente qu’avant. Cette pandémie a entraîné une baisse extrême des transplantations rénales, ainsi que l’allongement des délais d’attente pour les patients dialysés nécessitant une transplantation ; or celle-ci est la seule solution afin d’améliorer leur qualité de vie et d’augmenter leurs chances de survie. »

Le don d’organes, une nécessité

Dans un contexte pandémique, où la pénurie d’organes de remplacement risque de devenir critique, la sensibilisation au don d’organe apparaît comme une solution pouvant effectivement sauver des vies.

« L’idéal serait d’avoir une communication ouverte avec les membres de la famille de notre vivant concernant nos choix en matière de don d’organes. » explique le Dr Tom Buck. « La question à laquelle les familles sont confrontées à la mort d’un proche est souvent “quelle était sa volonté concernant le don d’organes ?”. Si la famille connaît la volonté du défunt de faire don de ses organes à son décès, les chances de vie ou de survie d’un patient augmentent. Malheureusement, en l’état actuel des choses, le risque de voir la situation se dégrader au fil du temps est très réel. »

Un avenir incertain

Dans une étude intitulée  Global Life Expectancy, All-Cause Mortality, and Cause-Specific Mortality Forecasts 2016-2040, publiée par l’Institute for Health Metrics and Evaluation (IHME) en novembre 2018, les chercheurs de l’IHME ont classé 250 causes de mortalité pour 195 pays, et ont effectué des projections pour 2040.

En 2016, l’insuffisance rénale chronique est classée à la 16e place. Par extrapolation, si aucun effort n’est fourni pour améliorer la situation, l’IRC se retrouve en 5e place d’ici l’année 2040.

Pour le Dr Tom Buck, il est très important d’améliorer les connaissances sur les maladies rénales, par le biais de la pluridisciplinarité entre professionnels de santé, mais il convient aussi de sensibiliser le grand public aux dangers des maladies rénales afin de l’inciter à préserver la santé de ses reins.

Dans le même ordre d’idées, la Clinique des Maladies du Rein permet d’informer et d’accompagner les patients, dans le cadre de la renoprotection afin de préserver et de conserver la fonction rénale, d’une part, et dans le cadre d’un suivi pour les patients qui vont avoir besoin de soins plus lourds dans un avenir proche, d’autre part. Deux infirmières accueillent les patients et peuvent les mettre en lien avec différents acteurs susceptibles de les conseiller au mieux.

« La santé pour tous » – jeudi 10 mars 2022

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Les Hôpitaux Robert Schuman organisent un webinar le jeudi 10 mars de 18h à 20h, dans le cadre de la Journée Mondiale du Rein dont le thème pour l’année 2022 est :

« La santé rénale pour tous : comblons les lacunes en matière de connaissances pour un meilleur traitement des maladies rénales. »

Patients et professionnels de santé échangeront autour des soins rénaux ; infirmières, psychologue, nutritionniste, assistante sociale seront présents, tout comme une patiente qui expliquera son parcours.

Ce webinar vise à informer le grand public, mais aussi les patients, leur famille et les professionnels de santé sur l’importance de la pluridisciplinarité dans l’accompagnement et l’offre de soins.

Références

https://acteurdemasante.lu

https://www.worldkidneyday.org

Contact

La Clinique des Maladies du Rein
Hôpital Kirchberg
9, rue Edward Steichen
L-2540 Luxembourg

(+352) 2468-5811
www.hopitauxschuman.lu

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