Aider les patients atteints d’un cancer et leurs proches, informer la population sur la prévention et le dépistage, soutenir la recherche – malgré la crise sanitaire, en 2020. La Fondation Cancer a su mener de front ses trois missions. Le contexte a été difficile et le Relais pour la Vie a été annulé.… Le rapport annuel traduit l’engagement de l’équipe et de tous ceux qui œuvrent à nos côtés pour un monde sans cancer.
Quelques chiffres
Tout d’abord, il faut dire que l’adaptation du dispositif d’aide psychologique a permis d’assurer 1 845 consultations dont 982 en visioconférence. Pour la Fondation, ce chiffre record montre à la fois la détresse, la peur et le besoin d’écoute professionnelle des patients. De surcroît dans une période si difficile. Ainsi, pour aider les patients en situation les plus précaires à faire face aux conséquences économiques cumulées de la crise sanitaire et du cancer, les aides financières de la Fondation Cancer ont augmenté pour atteindre un montant de 461 700 € en 2020.
De plus, des tests géniques ont été financés à hauteur 100 000 euros. Ces tests, non remboursés par la CNS, permettent d’éviter la chimiothérapie à des patientes atteintes de certains types de cancer du sein.
Le secteur de la recherche a aussi souffert de la fermeture des laboratoires. Pourtant, la recherche contre le cancer est une nécessité et une source d’espoir pour les patients. Au total, les dépenses du département recherche de la Fondation Cancer s’élèvent à 2 749 226 € en 2020. De plus, la Fondation Cancer s’est engagée en 2020 dans un accord avec le Fonds National de la Recherche. Ceci dans le but de soutenir les projets les plus prometteurs dans la lutte contre le cancer.
L’année 2020 a été compliquée à cause du contexte sanitaire
Néanmoins, l’année 2020 restera pour tous l’année du COVID, ce qui n’a pour autant pas fait disparaitre le cancer.
En effet, les parcours de soins se sont compliqués pour les patients atteints de cancer. Ils sont deux à trois fois plus vulnérables que la population générale. Et certains d’entre eux ont fait le choix difficile de suspendre leur traitement.
Par ailleurs, les campagnes de dépistages ont été retardées. De ce fait, on ne sait pas encore évaluer l’impact que cela pourrait avoir à long terme sur des cancers découverts plus tard qu’ils n’auraient dû l’être.
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