Un(e) ami(e) ou un membre de ma famille manifeste des troubles psychiatriques pendant ses études. Que faire ?

Les troubles psy à l'adolescence
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Quand un(e) ami(e), un enfant, un frère ou une soeur souffre de troubles psychiatriques, on ne sait pas toujours comment s’y prendre… Comment lui apporter de l’aide au bon moment pour éviter son décrochage scolaire ? Quels sont les signes auxquels il faut être particulièrement attentif ? Découvrez nos conseils. 

Repérer les signes de détresse

Les signes de détresse s’observent surtout par un changement de comportement. La personne concernée peut avoir soudainement des difficultés à gérer sa vie quotidienne ou ressentir une grande souffrance psychique. 

On peut diviser les signes de détresse en trois catégories : 

  • Les plaintes physiques : maux de tête, troubles du sommeil, etc.,
  • Les troubles émotionnels : colère excessive, agressivité envers soi-même ou envers autrui, etc.
  • Les atteintes cognitives : perte de concentration, troubles de la mémoire, etc.

Chez un étudiant, on observera de l’absentéisme, une perte de contacts sociaux ou encore une consommation excessive d‘alcool ou de drogues. Le cannabis est souvent évoqué en cas de troubles psychiatriques…

Dans tous les cas, il convient toujours de se poser les questions suivantes : peut-on observer une accumulation des signes de détresse psychique ? Quel est leur degré d’intensité ? Amènent-ils à un changement de comportement de la part de la personne ? L’idée est vraiment d’ouvrir le dialogue.

Enfin, chaque trouble psychiatrique (maniaco-dépression, schizophrénie, personnalité borderline…) comporte des symptômes spécifiques. 

On sait que 75 % des troubles psychiatriques vont se manifester avant l’âge de 25 ans.

Troubles psychiatriques : vers qui se tourner ? 

De nombreuses ressources peuvent être mobilisées au sein des établissements scolaires ou du système de santé (médecin traitant, service de psychiatrie pour enfants et adolescents…). 

Si votre ami ou un membre de votre famille montre des signes de détresse psychologique, il est important de se soucier de lui et de lui en parler. On peut le soutenir par exemple en l’invitant à contacter une personne-ressource ou en étant présent à ses côtés lorsqu’il appelle son médecin traitant ou un psychiatre. 

Faut-il dénoncer la maladie à un tiers ? 

Dans certains troubles psychiques – dont les troubles psychotiques – la personne aura tendance à ne pas se considérer malade et à devenir hostile envers son entourage qui a lancé l’alerte (« Qu’est-ce que vous faites ? Vous êtes contre moi. »).  

La personne concernée par les troubles psychiatriques peut se sentir trahie d’avoir été dénoncée par un copain de classe, un frère ou une soeur… et avoir peur des conséquences liées à cette révélation. Avec un peu de recul, elle comprendra rapidement que cette révélation lui a été finalement bénéfique.

Le rôle du soignant (médecin traitant, psychiatre…) est de pouvoir jongler entre la question de loyauté, le secret médical et l’inquiétude des proches pour que chacun puisse se sentir le moins lésé possible. Le but étant de ne pas mettre le proche « qui a dénoncé » la personne dans une situation gênante. 

Le sujet de la maladie psychiatrique peut être tabou au sein de certaines familles. Instaurer un vrai dialogue s’avère être positif pour tout le monde. 

La fragilité psychique, un sujet tabou ? 

Même si la situation évolue, il reste encore un énorme travail de déstigmatisation en vue de briser les tabous/les préjugés sur les maladies psychiatriques. C’est pourquoi de nombreuses personnes atteintes de troubles psychiatriques ont tendance à vouloir cacher leurs symptômes de peur d’être stigmatisées. Alors vaut-il mieux révéler ou cacher sa maladie psychiatrique à son futur employeur ou lors de ses études ? Il est toujours utile d’établir un lien de confiance et de parler de sa maladie psychiatrique même si ce n’est pas si simple à faire. Des aménagements (horaire, tâches demandées…) pourront être réalisés afin de répondre aux besoins de la personne. Dans le cadre d’un (futur) travail, il est possible d’en parler à son patron, au DRH ou au médecin du travail. Maintenant, chacun est libre d’aborder le sujet ou non…

Les campagnes de sensibilisation sont essentielles. Les troubles psychiatriques sont malheureusement encore trop souvent méconnus au sein de la population.

Où demander de l’aide ?

Les familles se sentent souvent démunies face à la situation et sont particulièrement demandeuses de recevoir des informations nécessaires à l’accompagnement d’un proche atteint de troubles psychiatriques. 

Voici quelques liens utiles : 

Découvrez tous nos articles dédiés à la santé.

Source :

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