Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière est le dernier ouvrage de Raphëlle Giordano. Un ouvrage qui est bien rythmé avec un beau message de fond bourré d’optimisme.
Raphaëlle Giordano
Depuis toujours, Raphaëlle Giordano peint, écrit, crée. À 24 ans, elle sort diplômée de l’École supérieure Estienne. Après quelques années en agence de communication, sa vie connaît un tournant décisif : une mauvaise expérience professionnelle l’incite à revenir vers l’art.
Entre mots et images, son cœur balance. Elle explore les deux voies, tout en dirigeant une entreprise d’événementiel artistique et de coaching créatif. Formée à la psychologie depuis petite, elle croit en l’intelligence émotionnelle et souhaite transmettre ses idées à travers des textes créateurs de déclics et inspirateurs de changements de vie.
En 2015, elle publie son premier roman, Ta deuxième vie commence quand tu comprends que tu n’en as qu’une (Eyrolles), un best-seller international, salué comme un phénomène d’édition, suivi de quatre autres titres à succès, Le jour où les lions mangeront de la salade verte (Eyrolles), Cupidon a des ailes en carton (Eyrolles/Plon), Le Bazar du zèbre à pois (Plon) et Le spleen du pop-corn qui voulait exploser de joie (Plon).
Le livre : Heureux les fêlés car ils laissent passer la lumière
Les maximes inspirantes sont un élément fondamental de l’identité de Raphaëlle Giordano. Dans ses romans, elle élabore un cheminement dès le titre, explorant les intrications de nos failles pour nous conduire vers l’origine de la lumière. Un programme qui promet une expérience enrichissante !
Ce livre offre une perspective qui encourage à prendre du recul, montrant que nous partageons tous les mêmes expériences. Et quoi de mieux pour le prouver que de le démontrer à travers son récit ?
Tout le monde a peur… mais pas au même endroit !
Henriette, dont le prénom pourrait tromper sur son âge, est une architecte d’intérieur freelance. Jeune femme talentueuse, au look décalé et à l’esprit créatif mais aussi anxieuse de nature, fatigable et impressionnable. Elle n’assume pas sa part de vulnérabilité qui, trop souvent, se rappelle à elle.
Ses fragilités rognent son estime d’elle-même et la font douter. Elle a honte de ses peurs inavouables, surtout dans les situations qui la poussent au-delà de sa zone de confort et qui lui font « trop ». Elle appelle ça « sa trophobie » ! De stratégie d’évitement en stratégie de camouflage, elle arrive la plupart du temps à donner le change, en se suradaptant aux autres et sans jamais oser dire les limites bonnes pour elle. Elle ne sait pas encore que ce qui fait sa fragilité fait aussi sa force et son unicité. Elle ne sait pas non plus que tout le monde a peur… mais pas au même endroit.
Mais un nouveau projet la conduit à collaborer avec un architecte paysagiste ambitieux, charismatique… et pourtant imbuvable avec elle. Elle intègre l’équipe du bureau d’étude. Le petit théâtre des ombres se met alors en place.
- Qui cache quoi ?
- Et derrière les failles, la lumière jaillira-t-elle pour éclairer ce que chacun d’eux porte de plus beau?
Notre avis
Heureux les fêlés est une forme de prise de recul, afin de comprendre que nous sommes tous et toutes les mêmes. Alors, quoi de mieux, pour s’en rendre compte, que de le prouver ?
Bien que Raphaëlle Giordano ne se définisse pas explicitement comme une porte-parole du bien-être, elle parvient néanmoins à écrire des histoires qui, partant souvent d’un thème sombre, évoluent progressivement vers la lumière, touchant ainsi un large public à la fin. Dans cette optique, « Heureux les fêlés » offre une perspective qui encourage à prendre du recul, montrant que nous partageons tous les mêmes expériences. Et quoi de mieux pour le prouver que de le démontrer à travers son récit?
Où trouver ce livre ?
Editions Récamier Paris. Cliquez ici
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