Si les gestes barrières (bien se laver les mains, se couvrir le nez et la bouche en cas de toux ou d’éternuement, recourir aux mouchoirs à usage unique…) limitent leur propagation, il n’est toutefois pas facile d’échapper aux virus hivernaux. L’homéopathie peut être une alliée pour prendre en charge les pathologies de l’hiver et intervenir dès les 1ers symptômes en particulier pour certaines populations sensibles : jeunes enfants, personnes âgées polymédiquées, femmes enceintes.
L’homéopathie, alliée de l’hiver
Les médicaments homéopathiques représentent une option thérapeutique, tout en garantissant l’innocuité, pour tous. Utilisés dans de nombreux domaines : pédiatrie, ORL, gynécologie, soins de support en oncologie… ils suscitent l’intérêt de différents professionnels de santé (médecins, sages-femmes, pharmaciens) qui n’hésitent pas à les prescrire, conseiller et à se former à l’homéopathie.
Les médicaments homéopathiques, en fonction de leur prescription, sont particulièrement adaptés aux populations sensibles. L’homéopathie permet une prise en charge personnalisée, adaptée aux symptômes propres de chaque individu.
L’hiver, elle est une solution de choix pour prendre en charge les 1ers symptômes, limiter les complications et éviter les effets associés par exemple d’un simple rhume : troubles du sommeil, fatigue, difficulté à s’alimenter (chez les tout petits).
L’homéopathie, atout de santé publique
Avec une évolution clinique comparable et sans perte de chance, en cas d’infections des voies aériennes supérieures, un patient suivi par un médecin homéopathe consomme 2 fois moins d’antibiotiques et d’antipyrétiques/ anti-inflammatoires par rapport aux patients suivis par des médecins à pratique conventionnelle.
Enfin, il coûte 35 % de moins à l’Assurance maladie. Telles sont les conclusions du programme d’études EPI 3.
Virus d’hiver : des pathologies à ne pas prendre à la légère
A l’arrivée des premiers frimas, les virus hivernaux font leur inéluctable retour. Durant quelques mois, ces fauteurs de troubles vont rythmer le bulletin de santé des Belges et entraîner les traditionnelles rhinites, rhinopharyngites, bronchiolites, états grippaux et grippes en tous genres ! Très contagieuses, ces pathologies aiguës visent principalement l’appareil respiratoire et s’accompagnent d’un cortège de symptômes : nez bouché ou dégoulinant, salves d’éternuements, quintes de toux, fatigue, fièvre, céphalées…
Altérant la qualité de vie des malades, des petits notamment, les virus de l’hiver fatiguent toute la famille et sont d’une plus ou moins grande gravité selon qu’elles affectent une population sensible : enfants, personnes âgées, personnes polymédiquées ou immunodéprimées… En faisant exploser le nombre de consultations médicales, d’arrêts maladie et congés enfant malade, elles ont un impact socio-économique important en terme de dépenses de santé et de productivité professionnelle.
Par ailleurs, il est fréquent de recourir aux antibiotiques, alors que ces derniers ne sont pas indiqués dans le traitement des pathologies d’origine virale.
Les principales pathologies
Respiratoires hivernales
En raison de la baisse des températures, certains virus réapparaissent dès l’automne. Agressant les systèmes immunitaires fragilisés, ils ciblent principalement les voies aériennes respiratoires (nez, gorge, oreilles). Très contagieux et récidivants, ils constituent les premiers motifs de consultations d’octobre à mars.
Rhinite et rhinopharyngite
Appelées communément rhumes, ces affections provoquent inflammations des muqueuses du nez et du pharynx. Obstruction ou écoulement nasal, fièvre, toux, maux de gorge… en sont les principaux symptômes.
Bronchiolite
Cette infection aiguë touche principalement les enfants de moins de 2 ans et se caractérise par une inflammation des petites bronches et l’augmentation des sécrétions causant un phénomène d’obstruction. Elle débute par un simple rhume et une légère fièvre, suivis de quintes de toux sèche et une respiration altérée, rapide et sifflante. Impressionnante, elle nécessite une hydratation intense et souvent une prise en charge kinésithérapeutique spécifique. Elle nécessite une surveillance minutieuse notamment pour les nourrissons de moins de 3 mois et les personnes fragiles qu’elle peut conduire à l’hospitalisation.
Etat grippal
Confondu à tort avec la grippe, à cause de la similitude de certains symptômes, il n’est pas dû au virus de la grippe. S’il affaiblit l’organisme à force de fatigue, fièvre modérée, frissons, maux de tête, courbatures… il est de moindres durée, intensité et gravité que la grippe.
Grippe saisonnière
Cette maladie infectieuse respiratoire aiguë survient brutalement et se manifeste par une fièvre élevée (plus de 39°), une grande fatigue, des frissons, des courbatures, des douleurs musculaires, une toux sèche, des maux de tête intenses. Evoluant par épidémies, ses complications, le plus souvent respiratoires, sont à craindre, notamment chez les populations sensibles (enfants, femmes enceintes, personnes âgées …).
Communiqué de presse des Laboratoires BOIRON.
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