Le 28 mars est une date importante dans le calendrier mondial, car elle marque la Journée mondiale de l’endométriose, une maladie qui touche environ une femme sur dix à travers le monde. Cette journée vise à sensibiliser le public et à encourager une meilleure compréhension de cette affection souvent méconnue, douloureuse et complexe.
L’endométriose, qui se caractérise par la présence de tissu similaire à celui de l’utérus en dehors de celui-ci, peut entraîner des symptômes invalidants, affectant profondément la qualité de vie des femmes qui en souffrent. En ce 28 mars, l’occasion est donnée de mettre en lumière les défis médicaux, émotionnels et sociaux associés à cette pathologie, tout en appelant à un soutien accru pour les recherches et un meilleur accompagnement des patientes.
Plus de 10% des femmes1 en âge de procréer touchées par l’endométriose en Belgique !
Caractérisée par la présence de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, l’endométriose provoquant des douleurs abdominales chroniques.
1.https://www.saintluc.be/fr/centre-expert-endometriose
Symptômes
Une douleur lors des règles (dysménorrhée) est typique de l’endométriose. Attention si cette douleur s’accompagne d’autres douleurs (pendant les rapports, la miction, la défécation) et s’intensifie avec le temps, affectant ainsi la qualité de vie.

Traitement
L’endométriose est une pathologie compliquée, à la fois dans le diagnostic et dans la prise en charge.
Docteur Ingrid Theunissen, gynécologue : « Si le diagnostic d’endométriose est posé, il n’y a pas lieu de désespérer. La maladie peut en effet être guérie ; le traitement dépend du stade de la maladie. Au stade précoce, vous pouvez recevoir un traitement hormonal pour bloquer le développement des cellules endométriales.
Vous pouvez également envisager des thérapies complémentaires telles que l’homéopathie et l’acupuncture. L’homéopathie n’a pas de contre-indications connues, ni de risques d’effets secondaires ou d’interactions médicamenteuses avec d’autres médicaments et peut permettre de réduire la dose de médicaments antidouleur. À un stade avancé, le traitement consistera en une combinaison de médicaments et de chirurgie.»

Quelle place pour l’homéopathie ?
L’homéopathie peut soulager les douleurs de règles en réduisant la dose d’antalgiques et en traitant les symptômes associés comme les diarrhées, douleurs au sein, maux de tête, irritabilité, sensations de gonflement, troubles circulatoires et syndrome prémenstruel. Elle traite également la personne dans sa globalité.
L’importance d’un bon mode de vie
Mieux vaut prévenir que guérir, et cela vaut également pour cette maladie. Il existe de nombreux facteurs de risque pouvant provoquer la maladie, il est donc préférable d’en être conscient.
Docteur Theunissen : « Comme il s’agit d’une maladie inflammatoire, les aliments transformés et le sucre sont à éviter. L’équilibre hormonal a également une influence majeure. Il est donc important d’éviter autant que possible les perturbateurs endocriniens. Le tabagisme et le stress perturbent également le métabolisme hormonal. Un bon mode de vie avec une alimentation saine et suffisamment d’exercice est donc vraiment très important. »

Communiqué de presse transmis par les Laboratoires BOIRON.