Et si l’apéro était bon pour la santé…mentale ? Et si l’apéro avait des vertus thérapeutiques ?
Petite psychologie de l’apéro
L’apéro nous fait du bien : on lâche prise, on s’ouvre à l’autre, on s’extrait de son destin : on existe tout simplement. Ses vertus se résument en trois mots : s’estimer, lâcher-prise, se soigner.
Après un premier livre « trouver son bonheur », le psy rock and roll Yannick Descharmes nous décrypte les enjeux de santé mentale qui se jouent dans cet espace de socialisation sous estimé mais hautement porteur. Comment ce moment festif stimule notre sens du collectif et réveille l’animal social qui sommeille en nous. Parce que le bonheur se vit et se décuple à plusieurs !
Attention ce que vous tenez entre les mains n’est pas un livre sur l’apologie de la beuverie et autre goinfrerie.
Non, il s’agit bel est bien d’une ode à cette occasion hautement thérapeutique, ce moment où corps et esprit ne font qu’un dans une danse où plaisir et décontraction s’entremêlent, une danse propre aussi à soigner les âmes en peine. Santé !
L’auteur
Yannick Descharmes est psychologue et masseur kinésithérapeute de formation initiale, consultant en entreprise, conférencier et blogueur (Eolepsy). Pratiquant les thérapies cognitives et comportementales et la thérapie d’acceptation et d’engagement (ACT), il enseigne également à l’université Grenoble Alpes. Il est également l’auteur de Trouver son bonheur, dans sa tête et dans son corps.
Le mot de l’auteur
Dans mon premier ouvrage, « trouver son bonheur dans sa tête et dans son corps« , je tentais de répondre à Lucie, une jeune fille de 11 ans qui se posait ces questions : Pourquoi les gens souffrent et comment rendre les gens heureux ?
Or la constatation est que trouver le bonheur en soi ne suffit pas. L’être humain est issu du collectif et s’il reste seul avec lui-même il est tout aussi condamné au malheur. Le bonheur ne vaut que parce qu’il est partagé C’est la constatation que je fais chaque jour au sein de mes consultations, dont une bonne partie ont pour thème la souffrance relationnelle : solitude, manque affectif et isolement.
Cette idée de livre de développement collectif est donc née en sortant d’une séance avec une patiente où je me suis dit que ce qui lui manquait c’est un bon apéro entre copines pour remédier à son sentiment de solitude et de mésestime d’elle-même.
De là est sont nés les trois mots accompagnant le titre, petite psychologie de l’apéro : s’estimer, lâcher prise, se soigner.