L’auteur
Gilles A. Tiberghien est philosophe et écrivain, membre du comité de rédaction des Cahiers du Musée d’art moderne et codirecteur de la rédaction des Carnets du Paysage (Actes Sud).
Parmi ses derniers livres publiés, Le Paysage est une traversée (Parenthèses, 2020) Restaurer les œuvres dans la nature (coll. Dits, Institut National d’histoire de l’art), Notes sur la nature, la cabane et quelques autres choses (Nouvelle édition augmentée, Le Félin, 2023).
L’ouvrage
Je ne sais pas voyager sans écrire, et ces deux activités, à mes yeux, sont intimement liées. Ce n’est pas que je voyage pour cela, même si j’admire le travail de tant d’autres. Mais le réel n’est pas une réserve d’impressions, un stock à exploiter plus tard, sinon on passe à côté de l’essentiel : l’inutilisable, la part manquante qui est une ressource insoupçonnable.
C’est à notre insu que nos impressions livrent leurs véritables résonnances.
Qu’est-ce que voyager ? Comment voyager ? Doit-on suivre les doit-on se frayer son propre chemin dans des territoires inconnus ?
À travers ces impressions fugitives en Asie (Indonésie, Chine et Inde), Gilles Tiberghien croque un paysage sur le vif dans lequel il retrouve les traces de nombreux voyages faits dans des temps différents.
Il confronte le monde qu’il découvre avec celui qu’il porte en lui, parfois en rêve et, sans pour autant les confondre, il éprouve la porosité de leurs frontières.
Maisons d’édition
Éditions Arléa, 16 rue de l’Odéon, 75006 Paris, www.arlea.fr
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