Les Laboratoires Boiron se mobilisent pour la santé des femmes

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Soigner sans nuire, dans le respect de la personne, grâce à une approche globale et individualisée, est la raison d’être des Laboratoires Boiron. Fidèles à leurs valeurs, ils se mobilisent pour la santé des femmes en leur consacrant une série de communications régulières et ciblées.

Les Laboratoires Boiron

L’homéopathie pour accompagner les douleurs de règles, notamment liées à l’endométriose

Les Laboratoires Boiron, granules homéopathie

Les douleurs de règles sont un motif de consultation de plus en plus fréquent. Elles sont généralement dues à un utérus plus contractile, un volume de règles plus abondant, mais elles peuvent aussi être le signe d’une pathologie comme par exemple l’endométriose. Pour les soulager, les recommandations officielles préconisent des traitements de la douleur tels que des antalgiques, des antispasmodiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens.

L’homéopathie, sans contre-indication, ni risque d’interaction médicamenteuse connues, va permettre de réduire la dose de médicament antalgique, de prendre en charge des symptômes associés aux douleurs de règles et de traiter la patiente dans sa globalité et non uniquement son utérus.

Causes et origines des douleurs de règles

Les douleurs de règles se situent au niveau de l’utérus. La paroi intérieure de cet organe, appelée endomètre, va se modifier au cours du cycle féminin. Son épaisseur va augmenter pour se préparer à accueillir l’ovocyte fécondé en cas de grossesse. Au moment des règles, l’endomètre va alors s’évacuer. Les douleurs de règles sont entraînées par des contractions de l’utérus.

Cet organe est un muscle qui a la capacité de se contracter mais comme le cœur, nous ne pouvons le contrôler. Ces douleurs musculaires, décrites par les femmes comme des spasmes ou des crampes sont liées à la sécrétion d’une hormone : les prostaglandines.

Les Laboratoires Boiron, femme allongée sur le lit avec une bouillotte rouge sur le ventre

En plus de ce mécanisme musculaire, les douleurs de règles s’expliquent également par un phénomène vasculaire. Pendant les contractions utérines, les artérioles (des petits vaisseaux qui viennent apporter le sang oxygéné aux cellules musculaires de l’utérus) se retrouvent en apnée, soit en manque d’oxygène. On parle d’hypoxie. Elles vont ainsi envoyer des signaux douloureux, comme à chaque fois dans notre corps lorsque des cellules ou des tissus manquent d’oxygène.

Généralement localisées dans le bas du ventre, les douleurs de règles peuvent irradier : sur les côtés (douleurs décrites aux ovaires), vers le bas (vessie, vagin), vers l’arrière (fesses, reins). Ces dernières sont souvent décrites par les femmes dont l’utérus est rétroversé.

Existe-t-il des facteurs de risque ?

Des facteurs peuvent augmenter le risque de règles douloureuses. Parmi eux :

  • Le tabac. Il entraîne une moins bonne oxygénation des cellules (hypoxie) donc plus de douleurs utérines.
  • Le port d’un stérilet au cuivre. Les contractions utérines vont lutter contre ce corps étranger dans la cavité utérine. 
  • Un facteur de risque génétique. Certaines patientes ont une sécrétion plus importante de prostaglandines qui pourra déclencher des contractions utérines plus intenses.
  • Un facteur psychologique, lié à des douleurs cycliques et donc à une anticipation des douleurs chaque mois.

Ces douleurs peuvent-elles être le signe de pathologies ?

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Les dysménorrhées, terme médical des douleurs de règles, sont physiologiques.

Deux types sont distingués :

  • Les dysménorrhées primaires : elles concernent la jeune fille de 13 ans qui a mal dès les premières règles. En général, les dysménorrhées de la toute jeune fille ne sont pas de l’endométriose (sauf quelques cas rares). Les dysménorrhées primaires sont le plus souvent liées : au volume des règles, à un utérus plus contractile et éventuellement à une intoxication tabagique.
  • Les dysménorrhées secondaires : elles touchent la femme qui n’avait pas de douleurs de règles à 13 ans mais qui par exemple à 25 ans, quand elle arrête la pilule pour faire un bébé, va commencer à avoir des règles de plus en plus douloureuses. Ces dysménorrhées secondaires, surtout entre 25 et 40 ans, sont en général liées à une pathologie. La plupart du temps on retrouve une cause organique telle que :

– les fibromes : plutôt des femmes après 40 ans ;

– les polypes : généralement des femmes autour de 40-50 ans avec les perturbations hormonales de la péri-ménopause ;

– l’adénomyose : ce sont des cellules d’endomètre qui vont se loger dans le muscle de l’utérus et le rendre mou, entraînant à la fois des règles abondantes et des contractions expliquant les douleurs ;

– l’endométriose : qui touche actuellement plus de 10% des femmes en Belgique.

L’endométriose : arrêt sur image

Les Laboratoires Boiron, image endométriose sur un écran et stéthoscope

L’endométriose est une maladie qui se caractérise par le développement de tissu semblable à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus, provoquant ainsi des douleurs.

Plusieurs hypothèses sont avancées pour l’expliquer, sans qu’aucune n’explique totalement toutes les formes de cette maladie.

  • La théorie du reflux menstruel. Au cours des règles, un saignement remonterait par les trompes et amènerait des fragments similaires à l’endomètre dans la cavité abdomino-pelvienne. Ces cellules similaires à l’endomètre se fixeraient ensuite sur la surface du péritoine (membrane recouvrant les organes abdominaux) et les organes du pelvis. Cependant cela n’explique pas l’endométriose chez les femmes qui n’ont plus d’utérus et chez les hommes.
  • La théorie de la métaplasie avec des cellules qui se développeraient sur des organes. Par exemple, une cellule de l’intestin deviendrait une cellule de l’endomètre, sous l’effet possible de perturbateurs endocriniens.
  • Des cellules souches embryonnaires qui se réveilleraient et deviendraient des cellules endométriosiques dans d’autres endroits du corps.
  • Des théories de circulation de cellules endométriales par les réseaux lymphatiques ou vasculaires…

Typique de l’endométriose : une douleur proportionnelle au cycle.

Le 1er jour, les femmes n’ont pas trop mal, puis plus les règles vont couler, plus elles vont souffrir.

Ce qui doit alerter, c’est la conjonction de douleurs utérines au moment des règles avec d’autres douleurs (au moment des rapports, de la miction, de la défécation) et l’augmentation de l’intensité de la douleur au fur et à mesure des mois, malgré des traitements antalgiques ou la mise sous pilule.

Il n’y a pas une endométriose, il y en a plein de différentes.

Des endométrioses avec nodules, avec de la fibrose, liées à un état psychologique anxieux, sur le diaphragme. Pourquoi ? Comment ? De nombreuses zones de flou subsistent. Il y a probablement un facteur génétique.

Les perturbateurs endocriniens en cause ?

Les perturbateurs endocriniens sont des substances capables d’interférer avec le système hormonal, entraînant des effets délétères. L’évaluation de leurs effets sur la santé représente un défi scientifique et un enjeu important en matière de santé publique.

Les femmes ont été exposées à ces perturbateurs une grande partie de leur vie : dans le ventre de leur mère, dans l’enfance et à la puberté. À 30 ans, il est déjà trop tard pour revenir en arrière. C’est pourquoi, il est important de supprimer les perturbateurs endocriniens au moment de la grossesse pour préserver le bébé, en veillant par exemple à ses cosmétiques, aux choix des biberons, des vêtements, etc…

L’endométriose est une pathologie compliquée, à la fois dans le diagnostic et dans la prise en charge.

Les Laboratoires Boiron, témoignage d'un docteur, Dr besnards-charvet

Quelles recommandations officielles pour traiter les douleurs de règles ?

Les Laboratoires Boiron, plaquette pilule

Les recommandations officielles passent par le traitement de la douleur.

En médecine conventionnelle, sont prescrits des antalgiques, des antispasmodiques et des anti-inflammatoires non stéroïdiens. Ces traitements sont efficaces à condition d’anticiper la douleur et de ne pas la laisser s’installer. Cependant, on rencontre actuellement de plus en plus de jeunes femmes (ou leurs mères) qui ne veulent même pas prendre de paracétamol.

Le traitement hormonal est une autre possibilité, tel qu’une pilule oestro-progestative ou progestative qui lisse les variations hormonales, voire arrête les règles, supprimant ainsi leurs douleurs.

Cependant la contraception oestroprogestative est associée à une augmentation du risque thromboembolique artériel (AVC) ou veineux (phlébite) qui s’accroit avec l’âge et le tabagisme.

Par conséquent, et en l’absence de rapports sexuels, il est généralement conseillé de ne pas mettre une fille de 12 ans sous pilule parce qu’elle a des règles douloureuses. Les pilules micro-progestatives, comme la pilule dite « d’allaitement », sont possibles car leur balance bénéfice-risque est favorable. Il n’y a pas d’effets vasculaires artériels et les effets secondaires sont surtout des problèmes de peau et de cycles irréguliers.

Les prises en charge officielles sont donc essentiellement les antalgiques.

Quelle place pour l’homéopathie

Face aux douleurs de règles, l’homéopathie va pouvoir agir à différents niveaux.

Elle va d’abord aider à diminuer la dose d’antalgiques pour traiter la douleur. Elle permet également de prendre en charge des symptômes associés aux douleurs de règles tels que : diarrhées, douleurs au sein, maux de tête, irritabilité, sensations de gonflement, troubles circulatoires ou syndrome prémenstruel.

Enfin, l’homéopathie traite la personne dans sa globalité et non seulement son utérus qui se contracte.

En consultation avec Maud Mussault, sage-femme

Jeune femme de 25 ans qui prenait la pilule et qui voulait l’arrêter.

« Elle avait été mise sous pilule à 15 ans pour des douleurs de règles. La pilule l’avait bien améliorée, mais après 9 ans, elle souhaitait l’arrêter.

On a parlé et vu ensemble qu’il allait être intéressant d’observer ses cycles, la régularité de ses règles, des douleurs éventuelles à l’ovulation et de voir comment ça allait se passer. On pouvait tout à fait espérer que ses règles ne soient plus aussi douloureuses qu’avant. Je lui ai quand même fait une ordonnance conventionnelle et je lui ai dit qu’on verrait bien.

Elle est revenue 3 mois plus tard pour autre chose. Elle ne regrettait pas du tout d’avoir arrêté la pilule, elle disait se sentir « libérée », cependant les règles étaient compliquées, plus abondantes, bien plus douloureuses malgré des antalgiques et des anti-inflammatoires.

Je lui ai alors proposé de l’homéopathie avec 3 médicaments :

➔ Le 1er : 5 granules à prendre dès que les douleurs apparaissent, en évitant de laisser la douleur s’installer.

Ce médicament est un classique dans les douleurs de règles et caractéristique des manifestations décrites par la patiente : sensations de spasmes, de crampes, elle se plie en avant, se met parfois à genou sur son lit, elle applique une bouillote.

➔ Le 2ème : à prendre en alternance avec le 1er. À tester, pour voir celui qui marche le mieux. Je lui prescris car elle a des règles très abondantes et que la douleur est proportionnelle à l’écoulement du sang : plus ça coule, plus elle a mal.

➔ Le 3ème, un médicament de terrain : 1 dose à prendre une fois par semaine. Il correspond bien à son profil physique : grande, frêle, fatiguée, saignant beaucoup. En homéopathie, on parle de constitution.

➔ Plus des antalgiques si besoin.

Je l’ai revue un an après, hyper satisfaite. Elle a toujours ses règles régulièrement, elle a pris l’habitude d’avoir ses tubes avec elle. Elle prend de temps en temps un paracétamol, pas tous les mois. Progressivement elle a arrêté le traitement de fond, la dose chaque semaine.

Je lui conseille de prendre au moins 2 fois par mois la dose de terrain, que ça a sans doute contribué à l’amélioration. »

En consultation avec le Dr Christelle Besnard-Charvet

Mamans en consultation qui demandent «quelque chose en homéopathie» pour les règles hyper douloureuses de leurs filles.

« Très souvent des patientes qui viennent pour leur consultation de routine,  au moment de sortir me     disent : « au fait ma fille a des règles hyper douloureuses, vous n’auriez pas quelque chose en        homéopathie ? ».

Normalement, l’homéopathie est censée être individualisée. En fait, on s’aperçoit, comme pour les femmes au moment d’accoucher, que ces femmes qui ont des douleurs de règles correspondent à des terrains particuliers mais ont aussi des douleurs communes. Elles sont plus ou moins améliorées par des positions penchées en avant ou par le fait de se frotter le ventre ou de mettre du chaud, ce qui correspond précisément à des médicaments homéopathiques.

Ça veut dire que je m’autorise à choisir des médicaments homéopathiques même sans avoir vu la jeune fille en consultation, en demandant à la maman : « comment se met votre fille quand elle a mal au ventre ? Elle est pliée en deux ? … ».

Je dis à la maman d’essayer le traitement sur 2 ou 3 mois, et de revenir avec sa fille pour valider le traitement et l’affiner. Pour les douleurs de règles, j’informe toujours les patientes du pourquoi et comment des douleurs. L’éducation thérapeutique marche très bien. Il faut être conscient de ce qui se passe dans son corps quand on a des problèmes. Il convient de ne pas supprimer les antalgiques mais de viser à ce qu’on ne dépasse pas 2 à 3 antalgiques sur 2 jours.

Quand j’obtiens cet objectif grâce à l’homéopathie, en complément des antalgiques, je suis très satisfaite et les patientes aussi. Quand on supprime les antalgiques, c’est encore mieux. Quand malgré l’homéopathie, la patiente est obligée de prendre 4 ou 5 anti-inflammatoires, j’explique alors à la patiente qu’on est dans une situation pathologique, que ce n’est plus la place de l’homéopathie et qu’il faut absolument qu’elle passe à un traitement plus fort parce que la qualité de vie est insupportable. »

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