3 raisons qui font de l’homéopathie une solution efficace contre la douleur inflammatoire
Le mémorial Van Damme, l’événement sportif de la rentrée, a lieu vendredi 2 septembre à Bruxelles. Des médecins rappellent l’importance de la lutte contre la surconsommation d’anti-inflammatoires chez les athlètes et autres sportifs. On estime en effet qu’entre 25 et 35 % des élites sportives et de la population ont recours à des anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ceux-ci peuvent entraîner des complications, notamment rénales et cardiovasculaires , et ralentissent la guérison. Le recours à l’expertise de l’homéopathie permet de diminuer de 46 % l’utilisation d’AINS dans les douleurs musculosquelettiques. L’homéopathie intervient aussi dans la récupération de lésions liées à l’activité physique.
Les douleur inflammatoires fréquentes chez les sportifs : les anti-inflammatoires ne sont pas LA seule solution
A l’entraînement ou en compétition sportive, les douleurs inflammatoires sont courantes chez les sportifs amateurs ou professionnels. Elles représentent d’ailleurs un motif fréquent de consultation en médecine générale.
D’où proviennent les douleurs inflammatoires ? L’inflammation est une réponse de l’organisme face à divers traumatismes afin de protéger l’homéostasie des tissus. Les causes de l’inflammation sont nombreuses : fracture, déchirure musculaire, traumatisme aigu, entorse ligamentaire, tendinite, …
Des médicaments homéopathiques pour traiter la douleur inflammatoire chez les sportifs
« Dans ma pratique quotidienne de traumatologie, certains médicaments homéopathiques peuvent constituer une solution aux douleurs inflammatoires » indique le Dr Éric Ménard, urgentiste et spécialiste en médecine aigue au CHIREC. « Il peut s’agir par exemple de l’arnica montana qui, grâce à son efficacité clinique et sa bonne tolérance, constitue une alternative thérapeutique aux AINS. » , , ,
La solution offerte par les médicaments homéopathiques amène d’ailleurs les staffs accompagnant les sportifs à s’y intéresser, pour trois raisons :
- Ils complètent et soutiennent les soins fonctionnels comme la kinésithérapie ou la chirurgie, dans la récupération après un traumatisme musculaire, une entorse ou une tendinite. A titre d’exemple, les courbatures qui surviennent au cours des 72 heures suivant l’activité sportive sont significativement moindres chez les personnes traitées par l’arnica en gel. iv
- Ils sont bien tolérés. vii Ne provoquant pas d’effets indésirables, ils peuvent être utilisés par des populations fragiles soumises à des contrindications. Comme par exemple les enfants ou les patients sous polymédication.
- Ils n’ont pas d’effets dopants. Ce qui n’est pas sans importance dans les compétitions sportives de haut niveau, comme le Mémorial Van Damme de ce vendredi.
Les anti-inflammatoires classiques sont contreproductifs
Lors de l’apparition de douleurs pendant ou après l’effort physique, de nombreux sportifs se tournent encore trop souvent vers les anti-inflammatoires non stéroïdiens (AINS). Ce réflexe est pourtant à proscrire.
Plusieurs étudesVIII, IX , dont une étude du Professeur Dr Luc Vanden Bossche, chef de service physiothérapie et réadaptation à l’hôpital universitaire de Gand, démontrent clairement qu’il est urgent de réduire la surconsommation d’AINS et de les réserver à la bonne indication. Quelle que soit la voie d’administration, ces molécules doivent être évitées après un traumatisme. Leur mécanisme d’action ralentit le processus de guérison et de cicatrisation. Ces études nous démontrent également qu’il faut très souvent traiter les effets secondaires indésirables des anti-inflammatoires.
Communiqué qui émane des Laboratoires BOIRON.
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Références
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