Beaucoup de parents ou de conjoints se plaignent de la place que prennent Internet et les jeux vidéo dans le cocon familial. L’addiction aux jeux vidéos peut être dangereuse…
Cette dépendance peut avoir plusieurs raisons: s’évader de la vie quotidienne pour trouver un refuge, une échappatoire à la réalité, pour tisser des liens sociaux sur internet, évacuer le stress… La résultante est que le cyberdépendant pense que la seule manière de vivre correctement est de remplacer le réel par le virtuel. Ce type de conduite traduit une certaine immaturité socio-affective qui empêche la construction d’une identité psychosociale vraie et solide. Les personnes cyberdépendantes ont souvent le sentiment d’être seules, isolées. C’est cet état qui les amène à investir et accorder un potentiel narcissique réparateur de leur angoisse prédépressive aux différents objets et situations qui engendreront par la suite différentes conduites addictives.
Le rôle des parents
Les parents peuvent devant cet état de fait se sentir démunis mais il est conseillé par exemple de ne jamais interdire ou poser des ultimatums. Il leur faut s’intéresser au sujet pour comprendre pourquoi l’enfant se comporte ainsi. On peut même en faire un jeu et demander à l’enfant de nous rendre des services afin de l’obliger à faire autre chose: il faut ruser.
Se faire aider
Malgré tout, si la dépendance augmente et que la situation empire, il faut alors rapidement consulter un médecin ou un centre d’addictologie, car il est très difficile de sortir seul d’une dépendance pareille. Comment déceler ce problème? Il se remarque par le temps passé à jouer aux jeux vidéo ou à surfer sur internet. Les personnes atteintes peuvent être sujettes à un syndrome de manque qui se témoigne par des agitations psychomotrices, des rêves au sujet de l’internet ou du jeu, et même des mouvements anormaux et involontaires des doigts de la main.
L’utilisation d’internet ou de la console de jeux efface ou évite les symptômes du syndrome de manque… Les personnes dépendantes passent une grande partie de leur temps libre à des activités concernant l’usage d’internet ou du jeu.
Les autres activités mises de côté
Les activités sociales, récréatives sont souvent et malheureusement abandonnées au profit de la console ou d’internet. L’usage peut persister malgré la prise de conscience des problèmes sociaux, de temps, relationnels occasionnés car le besoin est bien présent et pas facile à régler. L’addiction aux jeux vidéos est un réel. Il existe plusieurs solutions pour traiter les cyberdépendants: des thérapies comportementales, thérapie par la parole et notamment par la mise en place de groupes de paroles directes. Des médecins spécialisés existent maintenant et vous aident à trouver des solutions.
Lisez nos autres articles en rubrique Santé