Quand l’ostéopathie se mêle aux massages ayurvédiques

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Nous avons rencontré Tharsiga Ledsumanan car nous voulions en savoir plus sur sa pratique de l’ostéopathie à laquelle elle a décidé d’apporter sa touche personnelle si particulière.

Il est toujours intéressant de connaître des pratiques un peu différentes qui peuvent vous convenir et vous apporter confort et réconfort. Donc nous partageons toujours nos bonnes expériences et cette rencontre fut une belle rencontre.

L’ostéopathie

L’ostéopathie est une méthode de soins utilisée pour le traitement et la prévention de nombreux troubles fonctionnels. Elle est reconnue comme une médecine complémentaire. Les praticiens ont recours à certaines manipulations manuelles pour traiter certaines pathologies. 

Pour un ostéopathe, la structure du corps et ses fonctions sont interdépendantes. Toutes les parties du corps sont reliées les unes aux autres via les tissus. De ce fait, si un organe perd en mobilité, il est probable que cela ait des conséquences sur d’autres organes, et les symptômes ou douleurs apparaissent. C’est donc grâce à des manipulations de certaines parties du corps que les praticiens sont en mesure de rétablir le bon équilibre du corps dans son ensemble.

Le cursus de Tharsiga

ayurvéda

Après son Baccalauréat, Tharsiga a passé un D.O en ostéopathie à Paris : Ce label, « Ostéopathe D.O. », atteste la validation de trois cycles d’études d’ostéopathie (un cursus de 5 ans à temps plein). Lors de sa quatrième année, elle trouvait qu’à la fin des séances d’ostéopathie les patients n’allaient pas tout à fait bien car ils se sentaient encore un peu coincés, pas libres de leurs mouvements. Elle avait donc envie de mieux faire et sentait qu’il fallait un complément. D’autant plus qu’il y a des choses qu’on ne peut pas relâcher en ostéo (tout ce qui est  phénomènes inflammatoires : arthrose, arthrite, tendinites). 

Tharsiga nous disait : « Nous parvenons dans ces cas à avoir un impact mais il y a toujours un petit fond douloureux qui reste. Ou bien les douleurs reviennent rapidement. » Un de ses professeurs lui a donc dit qu’elle devait s’intéresser à d’autres médecines comme la médecine chinoise, l’acupuncture… Et, sa maman lui a gentiment rappelé ses origines srilankaises : elle a donc fait un retour aux sources et s’est formée à l’ayurveda. Elle a suivi les cours théoriques à distance et a fait la pratique au Sri Lanka. 

Tharsiga sait donc reconnaître les trois « doshas » qui sont Vâta, Pitta et Käpha (3 types d’énergies qui gouvernent notre corps). Un « dosha » est une combinaison de deux éléments parmi les « 5 éléments de la Terre » : l’air, l’eau, le feu, l’espace et la terre. Chaque individu possède son profil ayurvédique. Le reconnaître permet à Tharsiga de travailler en fonction et d’utiliser les huiles qui conviennent le mieux. Elle dispose de nombreuses huiles différentes auxquelles elle ajoute des poudres de gingembre, de curcuma, de fenugrec qui ont des vertus supplémentaires selon les besoins… Chaque séance est donc différente en fonction des patients. Elle s’adapte et adore cela d’ailleurs car chaque cas est finalement une nouvelle aventure.

Deux techniques complémentaires

Elle regarde d’abord ce dont son patient a besoin en faisant une anamnèse tout à fait classique. L’anamnèse est un ensemble de questions, nécessaires, posées au patient au début d’une consultation. Ces questions permettent de préciser et d’évaluer la nature du motif de consultation pour orienter le projet thérapeutique avec le patient. Il est important de connaître les antécédents de la personne, ses habitudes de travail, ses habitudes de sportif… Et en fonction de la demande qui lui est faite et surtout de ce qu’elle retrouve en ostéo, elle passe de l’ostéopathie aux massages ou pratique les deux en même temps.

Tharsiga a donc créé sa technique en assemblant deux techniques qui, à la base n’ont pas de liens entre elles. Mais, une fois que l’on teste une séance, on comprend vite l’intérêt et les bienfaits de SA technique, celle qu’elle a pensée et créée. Les massages ayurvédiques lui permettent d’aller plus loin dans sa démarche de soins.

J’ai testé pour vous

Habituée aux séances d’ostéopathie, j’étais très curieuse de tester l’alliance de ces deux techniques. La séance était particulière, elle a débuté par une anamnèse et le reste a suivi.
Tharsiga travaille beaucoup les fascias. Les fascias sont des membranes fibro-élastiques qui enveloppent l’ensemble de la structure anatomique humaine, soit l’ensemble du corps.

Tharsiga travaille également en « crânio-sacrée », un type de traitement doux qui va permettre au corps de jouer son rôle d’autorégulation, d’autoguérison et qui doit permettre de soulager les douleurs physiques. Elle travaille aussi beaucoup les viscères en fonction des besoins. J’avoue que cela n’est pas toujours agréable mais cela a été très efficace sur moi en tous cas. L’ostéopathie viscérale consiste à manipuler les viscères (intestins, foie, estomac…) afin d’améliorer leur fonctionnement. 

Selon Tharsiga « Travailler en fascias ou en crânien est très intéressant car cela libère un courant plus fort et relâche bien les tensions. » Sa technique pour le viscéral est différente de l’ostéopathie traditionnelle car elle pratique le viscéral ayurvédique.

Contact

Tharsiga Ledsumanan27, rue Principale L-8049 SandweilerTél : +352 621 526 007

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