Qu’est-ce que l’immunité ?
L’immunité fait référence à la capacité de notre organisme à se défendre contre différentes menaces (infection par des virus, bactéries, présence d’allergènes, multiplication incontrôlée de cellules lors d’une cancérisation) pour maintenir son bon fonctionnement ou sa survie.
Le système immunitaire surveille ainsi notre organisme et met en place des mécanismes de défense lorsqu’il perçoit une menace. Les menaces peuvent être de plusieurs sortes :
→ Des éléments du soi,
c’est-à-dire qui appartiennent à notre organisme :
- des cellules mortes
- des cellules non saines : à la suite d’une modification de l’ADN pouvant être responsables de cancer ; à la suite d’une infection.
→ Des éléments du « non soi »,
c’est-à-dire qui ne font pas partie des composants de notre corps comme :
– Des pathogènes tels que les virus, les bactéries, les champignons, les parasites pouvant donner lieu à des infections, etc
– Des corps étrangers à la suite d’une coupure par exemple (une écharde) ou considéré comme étranger (un organe greffé)
Pour se défendre, le système immunitaire est supporté par deux types d’immunité.
1ère ligne de défense : l’immunité innée (ou naturelle)
L’immunité innée s’acquiert dès la naissance et ne nécessite aucun apprentissage. Agissant en première ligne de défense, elle offre une protection simple, non spécifique et presque immédiate contre les agents pathogènes. Elle permet également d’activer secondairement l’immunité acquise. Elle est constituée de deux types de défense :
→ Une ligne de défense externe constituée de barrières naturelles telles que la peau, les muqueuses et les sécrétions (mucus, salive, suc gastrique)iv afin d’empêcher l’entrée des agents pathogènes dans l’organisme et nous éviter d’être constamment malade.
→ Une ligne de défense interne qui empêche la prolifération des agents infectieux qui ont réussi à pénétrer dans l’organisme.
La réponse immunitaire innée se caractérise par une réaction inflammatoire aiguë qui a pour but d’éliminer l’agent pathogène. Cette inflammation se manifeste par des symptômes tels que rougeur, gonflement, chaleur et douleur.
Lors de la réaction inflammatoire, des cellules et des protéines vont se mettre en action :
– des monocytes et des granulocytes qui ont une activité de phagocytose,
– des macrophages et des cellules dendritiques, qui correspondent à des monocytes spécialisés, vont phagocyter, fabriquer des cytokinesvii et présenter l’antigène de surface aux cellules de l’immunité acquise de façon à la mettre en branle.
Le microbiote intestinal, mais également au niveau de la peau, du tractus génital, de la bouche, va participer lui aussi à la défense immunitaire immédiate en fabriquant des cytokines4 ou en contenant des cellules qui vont avoir un effet de protection immédiate.
Les barrières naturelles empêchent l’entrée des agents pathogènes dans notre organisme ce qui nous évite d’être constamment malade.
2nde ligne de défense : l’immunité adaptative (acquise)
Activée par différents acteurs de la réponse innée, l’immunité adaptative se fabrique au cours de la vie en fonction de nos rencontres avec des agents agresseurs (comme les virus ou les microbes). Cette réponse est plus lente que la réponse innée mais elle est spécifique de l’agent pathogène. L’immunité adaptative s’appuie d’une part, sur des lymphocytes (B) qui produisent les anticorps spécifiques de ce pathogène. Et d’autre part, elle mobilise des lymphocytes (T) dans leur spécialisation:
– Les lymphocytes T CD8 (cytotoxique) permettent de détruire par phagocytose les cellules infectées par l’agent pathogène,
– Les lymphocytes T CD4 (helpers) jouent un rôle de régulation de la réponse immunitaire adaptative par activation des cellules immunitaires.
Un groupe de lymphocytes dits « mémoires » gardent le souvenir des agents pathogènes déjà rencontrés afin de les reconnaître et de les neutraliser plus efficacement et plus rapidement lors d’une rencontre ultérieure. Ils sont très sensibles et très réactifs et ont une durée de vie de plusieurs décennies.
Ainsi, l’immunité adaptative lors de chaque nouvelle exposition à un micro-organisme déjà rencontré, entre en jeu plus vite et plus fort. C’est elle qui explique que l’on n’attrape qu’une seule fois la varicelle, la mononucléose, l’hépatite A, ainsi que d’autres maladies infectieuses immunisantes. C’est aussi le principe de la vaccination.
L’immunité adaptative a une capacité de mémoire, pour une action plus rapide et efficace en cas de seconde rencontre avec le même pathogène.
Les dérèglements du système immunitaire
L’immunité est un système qui permet à l’organisme de reconnaître le soi du non soi. Dans certains cas, cet équilibre est rompu, ce qui est appelé « dérèglement immunitaire » (Nicholson, 2016).
Le dérèglement peut se faire en excès (hypersensibilité, maladies auto-immunes) ou au contraire par défaut.
→ Le dérèglement par excès
Il s’agit d’une réponse excessive du système immunitaire vis-à-vis de certains pathogènes, comme par exemple l’allergie aux pollens.
C’est également une réponse inappropriée du système immunitaire qui ne reconnait plus les éléments du « soi » et altère donc notre propre organisme. C’est par exemple le cas des maladies auto-immunes et notamment du diabète de type 1.
→ Le dérèglement par défaut
Il s’agit d’une réponse insuffisante du système immunitaire face aux agressions extérieures comme les infections virales, microbiennes ou encore parasitaires : on parle alors d’immunodéficience.
Le système immunitaire est un subtil équilibre entre protection et pathologie. Un déséquilibre du système immunitaire peut entrainer des dysfonctionnements. De nombreux facteurs comme le sport, l’alimentation, le sommeil, le tabac ou le stress sont connus pour jouer sur la réponse immunitaire.
Comment renforcer son immunité
De nombreux facteurs influencent notre système immunitaire notamment le mode et l’hygiène de vie. Des moyens thérapeutiques, tels que l’homéopathie, les probiotiques, les minéraux ou encore la phytothérapie peuvent contribuer à améliorer l’immunité.
Le mode et l’hygiène de vie
L’activité physique
Alors qu’un exercice physique modéré stimule le système immunitaire, un exercice physique intense génère un stress pouvant favoriser les infections.
De la même façon, la sédentarité est un facteur de risque de déficits immunitaires pouvant favoriser le développement de maladies.
La pratique régulière d’une activité physique peu intense participe au bon fonctionnement du système immunitaire.
Le stress
Tout comme l’activité physique, le stress peut activer les défenses de notre organisme ou, au contraire, entraîner des effets néfastes sur la santé et déclencher de nombreuses pathologies (maladies cardiovasculaires, maladies gastro-intestinales…).
Un stress à court terme peut être bénéfique. Il favorise la circulation des globules blancs dans le sang jouant un rôle majeur dans la surveillance des agents pathogènes.
A l’inverse un stress récurrent peut entraîner des effets néfastes sur la santé et provoquer des pathologies. Des études (in vivo) démontrent que le stress affaiblit les défenses immunitaires.
Les hormones qu’il libère nuisent aux défenses immunitaires si elles sont produites de façon prolongée.
S’il est constant, il est important de gérer le stress qui finit par agir négativement sur la santé.
L’alimentation
L’alimentation est une source de capital santé.
Elle impacte les réponses immunitairesxi et intervient à différents niveaux de manière directe ou
indirecte :
– Elle contient des micronutriments comme les vitamines qui apportent l’énergie nécessaire auxfonctions du système immunitaire très demandeurxii.
– Certains éléments de base dans l’alimentation, comme les acides gras, peuvent composer« l’armée » du système immunitaire et servir de médiateurs permettant l’activation du système immunitaire.
– D’autres, comme la vitamine D et le zinc, impactent la structure et les fonctions des barrières naturelles, première ligne de défense du système immunitaire.
– Le zinc, le sélénium, les vitamines C et E, les Oméga-3 et les Oméga-6 jouent un rôle anti-oxydant et sont importants dans la régulation des réponses immunitaires.
Une alimentation saine et équilibrée a un rôle multiple dans le système immunitaire en jouant sur la réponse inflammatoire, les réponses de l’immunité innée et adaptative mais également le microbiote intestinal.
Enfin, une bonne hygiène de vie, c’est aussi :
- dormir en moyenne 7 heures par nuit,
- ne pas fumer,
- conserver un poids adapté à sa taille,
- respecter des règles d’hygiène corporelle élémentaires pour éviter de contracter une affection (et de la transmettre) : se laver les mains régulièrement, éternuer dans son coude, nettoyer et panser les plaies.
Adopter une bonne hygiène de vie, c’est mettre toutes les chances de son côté pour stimuler son système immunitaire.
L’homéopathie pour renforcer l’immunité à l’approche de l’hiver
A l’arrivée de la saison froide, la baisse de la durée d’ensoleillement, la fatigue, le stress de la rentrée, le fait de rester davantage à l’intérieur où les agents pathogènes circulent facilement, rendent l’organisme plus vulnérable.
Même si l’on veille à conserver une bonne hygiène de vie et une alimentation équilibrée, l’organisme devient de moins en moins capable de résister aux agressions extérieures. C’est le moment de lui donner un coup de pouce pour améliorer son immunité.
Si l’on souhaite agir sur le long terme et sans effet secondaire, l’homéopathie est une thérapeutique sûre et conseillée par de nombreux médecins généralistes homéopathes ou pharmaciens, pour soutenir le système immunitaire.
Une approche individualisée
L’homéopathie est une solution qui peut aider chacun à renforcer son immunité de façon personnalisée. En effet, grâce à son approche holistique, l’homéopathie prend en compte l’individu dans son ensemble, en incluant son histoire, son environnement de vie, son état psychologique et bien sûr, son état de santé. Ainsi, en considérant chaque personne comme un tout unique, avec des besoins spécifiques, elle apporte une réponse précise adaptée à chacun.
En effet, la réaction de l’individu à une agression va donner des symptômes différents en fonction des individus. Cela correspond au « mode réactionnel » homéopathique. Un homéopathe traitera différemment quelqu’un qui réagit à une infection virale par une température élevée, des maux de tête violents mais qui guérit rapidement et quelqu’un qui a une fièvre très peu élevée mais une fatigue persistante.
53% DES FRANÇAIS CONSIDERENT QUE L’HOMEOPATHIE EST UNE SOLUTION PERTINENTE POUR RENFORCER L’IMMUNITE (Étude interne conduite du 22 au 23 juillet 2022 sur le panel Toluna, auprès de 1 024 répondants représentatifs de la population française).
Une prise en charge globale
Traditionnellement, dès la rentrée, les médecins homéopathes prescrivent des médicaments homéopathiques pour améliorer l’immunité afin de faire face aux périodes d’épidémies virales, de problèmes intestinaux de type gastroentérite ou d’infections hivernales. Ils disposent pour cela, de nombreux médicaments homéopathiques.
Ils peuvent également prendre en charge les problèmes de stress et de sommeil qui altèrent souvent le bon fonctionnement du système immunitaire, le tout sans effet secondaire connu, ni accoutumance.
En cas de vaccinations (grippe, covid 19, …), un protocole d’accompagnement homéopathique pour atténuer les effets secondaires éventuels peut être proposé.
Il est important de rappeler que l’homéopathie ne remplace pas la vaccination.
Le médicament homéopathique Influenzinum est une dilution du vaccin antigrippal du moment, il ne se substitue pas au vaccin.
« L’HOMEOPATHIE NE REMPLACE NI LES ANTIBIOTIQUES, NI LES VACCINS. ELLE LES COMPLETE ET LES ENRICHIT. ELLE PERMET DE MOBILISER LES RESSOURCES DE L’INDIVIDU ET D’OPTIMISER SES CAPACITES DE DEFENSE NATURELLE ». DR FRANÇOIS MULET
Sans effets secondaires, ni interaction médicamenteuse connus, sans somnolence, ni accoutumance, l’homéopathie est adaptée à tous : enfants, adultes, y compris femmes enceintes et allaitantes, séniors.
Une action démontrée
Encore peu connues du grand public, de nombreuses études fondamentales et cliniques démontrent l’action des solutions homéopathiques sur l’immunité.
Des études menées en Italie, au Brésil mais aussi en France, arrivent toutes à la même conclusion :
– les solutions homéopathiques agissent sur des cellules immunitaires
– les solutions homéopathiques agissent lors d’une infection par une bactérie (tuberculose), par un virus (grippe) ou dans certaines maladies parasitaires des solutions homéopathiques démontrent leur action dans des pathologies telles que l’allergie, l’asthme ou les états grippaux.
Les données présentées en recherche fondamentale ne peuvent en aucun cas être extrapolées à une quelconque propriété ou usage clinique chez l’Homme.
Les autres thérapeutiques
Les probiotiques
C’est bien connu, le microbiote joue un rôle dans le fonctionnement du système immunitaire.
En cas de déséquilibre, comme par exemple au moment d’un changement de saison, en cas de modification de régime alimentaire, à la suite d’une infection, d’un traitement antibiotique… il est intéressant de recourir à des compléments alimentaires à base de souches microbiotiques.
Ils vont ainsi permettre le maintien et/ou la réparation d’un microbiote altéré ou déséquilibré, en jouant sur la qualité et la quantité des souches microbiotiques apportées et favoriser leur diversité, atout fondamental d’un microbiote en bonne santé.
Les vitamines
L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA*) a établi la liste des six vitamines qui contribuent au fonctionnement normal du système immunitaire :
> La vitamine D (ou calciférol) améliore la
fonction immunitaire.
Une carence en vitamine D est corrélée à une plus grande sensibilité aux infections due à une immunité innée altérée et à des défauts de réponse immunitaire cellulaire spécifique à l’antigène.
> La vitamine C (ou acide ascorbique) contribue à la défense immunitaire en soutenant diverses fonctions cellulaires du système immunitaire inné et adaptatif.
Les cellules immunitaires contiennent 100 fois plus d’acide ascorbique, en effet il est nécessaire à la mobilité des polynucléaires.
> La vitamine A (ou rétinol) est importante pour les barrières épithéliales et pour la production des lymphocytes.
Une carence en vitamine A altère à la fois l’immunité innée (régénération épithéliale de la muqueuse) et la réponse immunitaire adaptative à l’infection, ce qui entraîne une capacité réduite à contrer les agents pathogènes extracellulaires.
> La vitamine B6 (ou pyridoxine) joue un rôle majeur comme cofacteur de nombreuses réactions enzymatiques impliquées dans la plupart des voies métaboliques.
Une carence en vitamine B6 a un impact sur l’immunité cellulaire et humorale et participe à une hyperperméabilité intestinale.
> La vitamine B9 (ou acide folique) intervient dans le métabolisme de nombreuses molécules.
> La vitamine B12 participe à la formation de globules rouges et joue un rôle dans le processus de division cellulaire.
Les minéraux
Fer, cuivre, zinc et le sélénium sont des oligoéléments que l’EFSA reconnait comme contribuant au bon fonctionnement du système immunitaire.
> Le zinc est un métal polyvalent, vital pour les fonctions cellulaires. Il joue également un rôle dans les infections en inhibant l’entrée du virus dans la cellule et sa réplication. Il intervient également dans le métabolisme du stress oxydatif.
> Le cuivre est connu comme agissant sur l’immunité en participant à la lutte contre les infections virales et bactériennes.
Une étude récente montre in vitro une diminution des cellules infectées par le SARS- Cov 2 lorsqu’elles ont reçu du cuivrexxix.
> Le sélénium intervient dans l’immunité par son incorporation dans les sélénoprotéinesxxx. Il s’agit d’un puissant anti-oxydant.
> Le fer influence les fonctions immunitairesxxxiet intervient dans l’oxygénation tissulaire par son action métabolique au sein des globules rouges.
> Le magnésium a un effet sur l’inflammation.
Il agit sur la synthèse des anticorps, permet la maturation des lymphocytes T et participe à la fixation des cellules de l’immunité sur les tissus inflammés.
Un déficit en magnésium perturbe l’apoptose, c’est-à-dire la mort cellulaire.
Les plantes
Certaines plantes sont également des alliées intéressantes pour le terrain du patient comme :
→ L’échinacée a une capacité à optimiser les défenses naturelles en prévention des phénomènes de suppuration.
→ Le ginseng, en particulier le panax ginseng, a montré in vitro son efficacité sur le virus de la grippe.
→ Le sureau noir est immunostimulant grâce à la présence de flavonoïdes qui stimulent la production de cytokines.
La solution BOIRON de l’immunité
Osmobiotic IMMUNO, c’est le réflexe à adopter à tout âge pour aborder l’hiver en toute sérénité. Cette gamme de compléments alimentaires, complète et adaptée à chacun, est composée :
→De vitamine D essentielle au bon fonctionnement de notre organisme. Elle contribue notamment au bon fonctionnement du système immunitaire.
→D’une association de souches bactérienne adaptées selon les âges : enfant, adulte, senior. Parce que nous n’avons pas tous le même microbiote, Osmobiotic IMMUNO propose trois références, trois associations de souches bactériennes adaptées à chaque cycle de la vie, le microbiote évoluant avec l’âge.
Enfin, Osmobiotic Immuno est sans allergène et fait appel au processus de microencapsulation pour que les souches bactériennes arrivent vivantes dans l’intestin.
Communiqué de presse des Laboratoires BOIRON AVEC LA COLLABORATION DU DR FRANÇOIS MULET MEDECIN GENERALISTE, HOMEOPATHE.
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