La vie sans fondement de Nicolas Krastev-McKinnon: un magnifique ouvrage sur la maladie

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La vie sans fondement édité aux éditions Philippe Rey est un récit autobiographique sur la maladie, empreint d’humour et de gravité, porté par un irrépressible amour de la vie.

L’ouvrage : La vie sans fondement

« Je suis un jeune homme normal, un jeune homme de vingt-cinq ans comme les autres. Je rêve de grands espaces et de départs en furie. D’un amour qui ferait claquer les portes. Et je cours après tout cela comme un désespéré. […] Mon récit est pour les faibles, les fragiles, les éclopés, les malmenés, les pas-gâtés. Pour ceux qui n’ont pas pu monter dans le train, mais qui s’accrochent quand même au wagon. Le monde n’est pas à nous : tant pis pour lui. Ceci est mon histoire, mon lot, ma fortune. »

À l’âge de vingt et un ans, Nicolas Krastev-McKinnon ressent une douleur aiguë au séant, de moins en moins supportable. Les visites médicales s’enchaînent, mais le mal persiste et empire. Jusqu’au jour où un spécialiste propose de lui retirer le coccyx. Ce petit os, auquel on ne pense jamais, était chez Nicolas « un os ambitieux, qui voulait fleurir ou se tirer de là ». Mais, une fois l’opération effectuée, les catastrophes s’enchaînent pour celui qui est devenu un « homme sans fondement ». Véritable odyssée médicale, ce récit remonte loin, à l’enfance auprès d’un père bulgare et d’une mère canadienne, qui se séparent très tôt ; puis à l’adolescence où Nicolas est opéré d’une tumeur cancéreuse au cerveau.

Dans des passages bouleversants, il raconte son séjour à l’hôpital Necker, puis l’épreuve de la chimiothérapie, entouré d’enfants condamnés qui continuent néanmoins à jouer. C’est avec l’énergie d’un homme jeune et dévorant la vie que le narrateur décrit ses effondrements successifs. Comment aller de l’avant quand le corps nous trahit ? Entre enthousiasmes et désillusions, jamais sans humour, l’auteur interroge les périls de la maladie et le coût de toute guérison. Porté par une écriture galvanisante, cet ouvrage emporte le lecteur, jusqu’au triomphe final : « J’ai fini d’être triste. »

La vie sans fondement, Krastev, auteur du livre La vie sans fondement, éditions Philippe Rey

L’auteur

Nicolas Krastev-McKinnon a vingt-cinq ans. Agrégé de lettres modernes et ancien élève de l’École normale supérieure, il est doctorant en littérature à la Sorbonne. Il a publié deux livres sur le rap : Damso, dictionnaire critique (Librinova, 2022, vendu à 25 000 ex.) et Orelsan, dictionnaire critique (JC Lattès, 2023, vendu à 15 000 ex.).

L’avis de la rédaction

« La vie sans fondement » est une autobiographie qui mêle humour et gravité, animée par un amour inébranlable pour la vie. Ce récit est une véritable épopée médicale mais également un parcours de guérison. Avec la fougue d’un jeune homme avide de vivre, l’auteur nous raconte ses chutes et ses résurgences, depuis un cancer précoce jusqu’à une errance hospitalière, dix ans plus tard, causée par un problème énigmatique au coccyx. Porté par une écriture dynamique et teintée d’humour, ce livre explore les dangers de la maladie et de la souffrance, et pose une question cruciale : comment puiser en soi la force de vivre lorsque notre corps nous fait défaut ? BONNE QUESTION n’est-ce pas ?

La question de puiser en soi la force de vivre lorsque notre corps nous fait défaut est profonde et complexe. La résilience intérieure joue un rôle crucial, car accepter la situation tout en cherchant des moyens de s’adapter permet de continuer à avancer. Le soutien social, qu’il vienne de la famille, des amis ou de groupes de soutien, offre un réconfort émotionnel et pratique essentiel. Partager ses expériences et ses sentiments avec d’autres peut alléger le fardeau mais c’est parfois compliqué, très compliqué malgré tout car nous sommes seul(e)s face à nos souffrances, face à nos peurs, face à la fatigue du corps et de l’esprit.

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Redéfinir ses priorités peut également être bénéfique, car la maladie ou la souffrance nous amènent souvent à réévaluer ce qui est vraiment important. Se concentrer sur ce qui apporte de la joie et du sens à la réalité peut être une source de force. S’engager dans des activités que l’on aime, même si elles doivent être adaptées, nourrit l’esprit et l’âme. Trouver de nouvelles passions ou redécouvrir d’anciennes peut être tout aussi enrichissant.

L’acceptation et le lâcher-prise sont libérateurs, car ils permettent de se concentrer sur ce qui peut être influencé positivement, plutôt que de s’attarder sur ce qui échappe à notre contrôle. Les défis peuvent être vus comme des opportunités de croissance personnelle, en explorant de nouvelles perspectives, en apprenant de nouvelles compétences ou en développant une compréhension plus profonde de soi-même.

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Enfin, les soins personnels, tant physiques que mentaux, sont cruciaux. Cela peut inclure des pratiques de relaxation, une alimentation saine, et des activités favorisant le bien-être mental. Chaque personne trouvera sa propre manière de puiser cette force intérieure, en fonction de son vécu et de sa personnalité, soutenue par diverses ressources et approches.

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