Persistance du canal artériel: une malformation cardiaque souvent due à la prématurité

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Le canal artériel, indispensable à la vie du foetus, doit normalement se fermer au premier cri du nouveau-né.

Lorsqu’il reste ouvert, ce minuscule vaisseau situé entre l’artère pulmonaire et l’aorte engendre toujours des conséquences dramatiques car le sang est obligé d’emprunter une mauvaise voie de circulation du sang dans le coeur. Sans une intervention chirurgicale, certains bébés atteints de cette malformation meurent très rapidement à la naissance, d’autres arrivent à vivre quelques années et succombent ensuite par épuisement. 

Un enfant sur cent naît avec une malformation cardiaque (« Maladie bleue » appelée aussi cyanose congénitale, Tétralogie de Fallot…). Abordons plus précisémentles symptômes et les traitements envisagés en cas de persistance du canal artériel. 

Symptômes 

Une persistance du canal artériel bénigne peut être asymptomatique, tandis qu’une persistance plus grave peut se traduire par une prise alimentaire insuffisante, un retard de croissance, une tachycardie ou encore un essoufflement. 

Le diagnostic repose essentiellement sur l’échocardiographie. 

Prise en charge médicale

Les traitements envisagés lors de la persistance du canal artériel :

  • Traitement médical avec prise d’anti-inflammatoires ou de paracétamol pour activer la fermeture du canal artériel.
  • Chez certains enfants, les médicaments sont inefficaces. Il faut alors recourir à une fermeture du canal par ligature chirurgicale ou par occlusion via une prothèse implantée par voie percutanée. Dès la sortie du bloc opératoire, l’enfant retrouve son souffle et sa bonne mine. 

Le traitement diffère selon que le nourrisson est prématuré ou à terme.

« Je suis née à 6 mois et demi de grossesse avec une persistance du canal artériel. Le chirurgien avait proposé à mes parents plusieurs propositions thérapeutiques en fonction de mon état de santé. Et c’est sans hésitation qu’ils ont choisi de me faire opérer. Une surveillance médicale a été nécessaire encore pendant plusieurs années après mon opération pour vérifier si je n’avais pas de problème cardiaque. Aujourd’hui encore, 33 ans après, quand je regarde ma cicatrice dans le miroir, je remercie ce chirurgien de m’avoir sauvé la vie. Cela me touche  d’autant plus émotionnellement que ce chirurgien est décédé il y a maintenant quelques années. », témoigne Camille.

Des conséquences

« Il s’agit quand même d’une opération fort douloureuse pour un nouveau-né. Je ne sais pas si c’est lié à cela, mais aujourd’hui, mon seuil de tolérance à la douleur est très bas. Je fais facilement des malaises vagaux (syncopes). Aujourd’hui, la technique a sûrement évolué, et la prise en charge de la douleur des nouveaux-nés s’est nettement améliorée. » 

Nouveauté !

À partir de 700 grammes, les prématurés qui ont une persistance du canal artériel peuvent aujourd’hui être soignés à l’aide d’une prothèse miniature.  De la taille d’un petit pois, cette prothèse a été développée par une entreprise américaine. 

Article rédigé par Céline Bultgen

Sources

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